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- Publié le 11/06/2022
- Mis à jour le 26/11/2024
Si la lutte contre la radicalisation violente a mobilisé des moyens considérables depuis 2014, l’action de l’État vise également à désamorcer le repli communautaire et l’islamisme qui a pour objectif d'instaurer un contrôle de la société et des règles au-dessus des lois de la République.
Au double titre de ses missions de contre-terrorisme et de contre-ingérence, la Direction générale de la sécurité intérieure participe à la stratégie interministérielle de lutte contre le séparatisme islamiste, présentée par le Président de la République le 2 octobre 2020 aux Mureaux. Elle vise à « défendre la République et ses valeurs et à lui faire respecter ses promesses d’égalité et d’émancipation ». Une stratégie déclinée dans la loi confortant le respect des principes de la République.
La menace séparatiste, terreau de la radicalisation
Chef de file de la lutte antiterroriste, la DGSI prend en compte la menace séparatiste dans la mesure où celle-ci apparaît comme le terreau d’une radicalisation, susceptible de conduire à terme au passage à l’acte terroriste. Pour mener à bien sa mission, elle s’appuie prioritairement sur son Unité de concours à la lutte anti-terroriste (UCLAT) et participe aux Cellules départementales de lutte contre l’islamisme et le repli communautaire (CLIR), aux côtés notamment du SCRT et de la DRPP.
À la suite des attentats perpétrés sur le territoire au second semestre 2020, la direction générale a également renforcé son dispositif de suivi des signalements des contenus en ligne haineux et témoignant d’un comportement séparatiste.
La menace séparatiste, fruit d’une ingérence étrangère
Parallèlement, la DGSI investit le champ de la lutte contre le séparatisme au titre de sa mission de lutte contre toute forme d’ingérence étrangère. Dans ce cadre, elle est chargée de détecter et d’entraver les manœuvres étrangères qui viseraient à encourager une pratique du culte en rupture avec les principes républicains ou favorisant le renforcement de structures prosélytes islamistes.
La DGSI contribue à la lutte contre le séparatisme et la radicalisation aux côtés des autres services de renseignement français du ministère de l'Intérieur, le Service central du renseignement territorial (SCRT) et la Sous-direction de l'anticipation opérationnelle au sein de la Direction générale de la gendarmerie nationale (SDAO), ainsi que la Direction du renseignement de la Préfecture de police de Paris (DRPP).