Buvard dissimulant un micro
Si ces objets n’apparaissent plus dans notre quotidien, les presse-buvards trônaient sur les bureaux jusque dans les années 80. Ils étaient utilisés pour absorber le trop plein d’encre lors d’une signature par exemple. Leur emplacement stratégique faisait d’eux une cache idéale pour dissimuler un micro et enregistrer les conversations.
Stylo dissimulant un micro
D’apparence anodine, ce stylo bille était doté d’un micro. Utilisé par un officier traitant dans les années 1960-1980, il lui permettait d’enregistrer aussi bien ses cibles que ses échanges avec ses sources.
Petit magnétophone lecteur / enregistreur
Datant des années 50, ce petit magnétophone était employé pour enregistrer discrètement des personnes placées sous surveillance et permettait aux services de renseignement d’écouter les bandes magnétiques qu’ils avaient reçues.
Pile transportant un micropoint
Les piles de marque Mazda étaient notamment utilisées dans les radio-transistors. Celle-ci a été détournée pour cacher un micropoint.
Clé transportant un micropoint
Cette clé pouvait se démonter en 2 éléments pour cacher un micropoint.
Statuette dissimulant un appareil photo et des renseignements
Cette statuette de bois est creuse et démontable. Les services de renseignement de l’Allemagne de l’Est l’ont utilisée comme cache pour un appareil photo, un code secret permettant de déchiffrer des messages et des films micropoints. Elle a été découverte dans le cadre de l’affaire Kranick.
Peter Kranick était un Allemand naturalisé Français et recruté comme agent est-allemand. Il travaillait pour le service de renseignement de la République Démocratique Allemande (RDA), la « Stasi ».
Il avait organisé, avec sa femme et le couple Bammler, un réseau de renseignement au sein de l’OTAN. Peter Kranick et ses complices seront arrêtés par les services français de la surveillance du territoire (DST) puis condamnés en 1967.
Crayon transportant un micropoint
Ce crayon de couleur se démontait en 2 éléments pour servir de cache à un micropoint.