- Publié le 25/06/2021
- Mis à jour le 26/11/2024

Le cyberespace est un terrain propice aux activités malveillantes, qui peuvent être menées notamment à des fins d’espionnage, d’ingérence ou de terrorisme.
Aujourd’hui, la menace cyber s’intensifie pour plusieurs raisons :
- les systèmes d’information sont de plus en plus interconnectés ;
- les acteurs impliqués se multiplient ;
- leurs capacités offensives se développent ;
- les services étatiques et les organisations criminelles réutilisent de plus en plus des outils libres de cybersécurité.
La France ciblée par une multitude d’acteurs cyber, aux capacités hétérogènes
Le cyberespace est mis au service d’intérêts géopolitiques et économiques d’États, qui profitent de la numérisation des sociétés et du niveau de sécurité encore insuffisant des systèmes d’information des acteurs publics et privés pour mener des opérations offensives. Celles-ci peuvent prendre la forme d’espionnage, de sabotage ou d’extorsion de fonds.
Les États ne sont toutefois pas les seuls acteurs présents dans le cyberespace : aux côtés des « simples utilisateurs », les groupes cyberactivistes, cybercriminels ou terroristes y prospèrent également.
Les cybercriminels frappent ainsi durement les entreprises et les administrations depuis quelques années, par le biais des rançongiciels. En parallèle, des groupes opérant au profit d’États mènent en toute discrétion des opérations cyberoffensives visant les intérêts fondamentaux de la Nation.
Face à ces menaces, la DGSI poursuit dans le cyberespace ses missions régaliennes, notamment en matière de contre-espionnage et de contre-terrorisme. Elle accompagne les institutions, les entreprises et les entités susceptibles d’être visées par des cyberattaques, afin de les anticiper et de les déjouer.